Agir sur le patrimoine non répertorié : une posture d’architecte entre mémoire, projet et transmission

Dans cet article, vous trouverez une réflexion approfondie sur la posture de l’architecte face au patrimoine non répertorié, envisagée comme un champ d’action majeur situé à la croisée de la mémoire, du projet architectural et de la transmission.

Le mémoire s’ouvre sur un parcours personnel et sensible, où l’imaginaire, l’ancrage territorial et les expériences de formation nourrissent une approche de l’architecture attentive au temps long, aux usages et aux héritages ordinaires. Le territoire du Beaujolais, les voyages et les références culturelles y constituent un socle fondateur de la pensée du projet.

Vous y trouverez ensuite une analyse critique du patrimoine non protégé, souvent invisible dans les dispositifs institutionnels, mais pourtant essentiel à l’identité des territoires. Le texte interroge les notions de conservation, restauration, réhabilitation et transformation, en les plaçant sur une échelle de degrés d’intervention adaptée à la diversité des situations patrimoniales.

Le mémoire développe une mise en situation professionnelle au sein de l’agence OXYGEN Architecture, où l’auteur expose son apprentissage du terrain, du diagnostic patrimonial et du projet sur l’existant. Plusieurs études de cas concrètes y sont détaillées, notamment l’analyse et la consolidation de la maison forte de la Marcousse, exemple emblématique de patrimoine non répertorié en milieu rural.

Vous découvrirez également une réflexion méthodologique sur le rôle de l’architecte comme médiateur entre passé et présent, capable de produire des stratégies de sauvegarde progressives, documentées et réversibles. Le projet est envisagé comme un outil d’inventaire, de reconnaissance et de valorisation, autant que comme un acte de transformation.

Enfin, le mémoire propose une vision engagée de l’avenir professionnel, fondée sur une architecture modeste, contextuelle et ancrée localement. Il affirme la volonté de transmettre un patrimoine vivant, d’inscrire l’acte de construire dans une continuité historique, et de faire du patrimoine non répertorié une ressource active pour le projet architectural contemporain.