Le dessin à la main occupe une place fondamentale dans ma démarche de projet.
Avant d’être une simple représentation, il constitue un outil de réflexion :
il permet de capter une idée spontanée, d’exprimer une intention et
d’explorer formes et espaces sans les contraintes du numérique.
Le geste manuel instaure une relation directe entre l’œil, la pensée et la feuille,
offrant une sensibilité singulière.
Qu’il s’agisse de croquis d’observation, de perspectives ou de schémas conceptuels, le dessin à la main traduit l’atmosphère et
l’émotion du projet.
Il donne à voir l’architecture dans son humanité, avec ses imperfections et sa richesse expressive.
À travers mon travail, je cherche à préserver cette approche intuitive,
pensée comme un complément aux outils numériques.
Le dessin devient alors un véritable langage,
un moyen d’imaginer, de comprendre et de
communiquer l’architecture de manière vivante et personnelle.